
En fait, tout se passe exactement comme si Louis Blériot - ingénieur concepteur de son engin - était le seul à pouvoir le piloter. Ce phénomène est probablement aussi valable pour les pionniers de l’automobile: les premiers chauffeurs étaient forcément les concepteurs-réalisateurs ! Il fallait en effet savoir comment s’y prendre, deviner le comportement de l’engin pour réagir ou pouvoir « dépanner » rapidement. Le pilotage à partir de trois pédales et d’un volant n’est pas apparu tout de suite ! Ne parlons pas du tableau de bord ni du code de la route apparus encore après...
L’analogie avec la production informatique est édifiante et très intéressante : combien de cas où seul le concepteur d’un applicatif sait comment il va se comporter et est capable de le reprendre en production en minimisant les dégâts ? Combien de situations où le pilote, non concepteur et incapable de prévoir ce qui va se passer s’envoie dans le décor ?
A l’inverse : combien de concepteurs d’application pensent aux pédales et au volant ? Fort peu, malheureusement !
Ce qui est en effet surprenant en production informatique, c’est que tout le monde semble s’accommoder d’une situation pionnière alors que les outils sont pourtant là. Des frameworks (chez IBM, HP, CA et d'autres) des protocoles divers, ou simplement des alertes procédurées permettent d’offrir volants et pédales aux pilotes ; pourtant, les cas où le concepteur a songé à remonter une alarme sur un voyant ne sont hélas pas légion. La tendance est ancrée dans les moeurs des ingénieurs d’étude : on pense fonctionnalités et développement, on ne pense pas pilotage ! Résultat : le pilote qui sait conduire jusqu'à Lille ne saurait aller à Marseille ! On retrouve là la césure vieille comme le monde entre études et production...
La généralisation des progiciels dits intégrés va-t-elle changer cet état de fait en standardisant les actions de pilotage par un effet de série ? Peut-être, mais cela n'en prend pas le chemin. Quand voudra-t-on se pencher sur les questions de standardisation et d’automatisation du pilotage ? Quand on aura compris que cela existe et peut se faire avec profit !
L’analogie avec la production informatique est édifiante et très intéressante : combien de cas où seul le concepteur d’un applicatif sait comment il va se comporter et est capable de le reprendre en production en minimisant les dégâts ? Combien de situations où le pilote, non concepteur et incapable de prévoir ce qui va se passer s’envoie dans le décor ?
A l’inverse : combien de concepteurs d’application pensent aux pédales et au volant ? Fort peu, malheureusement !
Ce qui est en effet surprenant en production informatique, c’est que tout le monde semble s’accommoder d’une situation pionnière alors que les outils sont pourtant là. Des frameworks (chez IBM, HP, CA et d'autres) des protocoles divers, ou simplement des alertes procédurées permettent d’offrir volants et pédales aux pilotes ; pourtant, les cas où le concepteur a songé à remonter une alarme sur un voyant ne sont hélas pas légion. La tendance est ancrée dans les moeurs des ingénieurs d’étude : on pense fonctionnalités et développement, on ne pense pas pilotage ! Résultat : le pilote qui sait conduire jusqu'à Lille ne saurait aller à Marseille ! On retrouve là la césure vieille comme le monde entre études et production...
La généralisation des progiciels dits intégrés va-t-elle changer cet état de fait en standardisant les actions de pilotage par un effet de série ? Peut-être, mais cela n'en prend pas le chemin. Quand voudra-t-on se pencher sur les questions de standardisation et d’automatisation du pilotage ? Quand on aura compris que cela existe et peut se faire avec profit !