Tout projet d’importance possède des risques de retards divers. C’est enfoncer une porte ouverte que de le dire. Lorsqu’il s’agit d’un projet ‘nouveau’ et en l’occurrence c’en est un, ce risque est encore plus fort. Lorsqu’il s’agit d’un projet ‘extrême’ du genre ‘le plus gros xx du monde’ (remplacez xx par ce que vous voulez), le risque là encore augmente.
Ce qui est donc surprenant, ce n’est pas le retard pris par le projet, mais le fait que cela ait l’air de surprendre tout le monde !
Dans un monde à risques (les SSII le savent, ou tout au moins devraient le savoir) on met en place une couverture pour chaque risque principal et on lotit ses livrables. Autrement dit, on livrera non pas tout, mais des lots progressifs.
Et c’est là que l’analogie entre l’aéronautique et l’informatique s’arrête ! Dans un grand projet informatique au lieu de tout livrer en retard, on livrera 80% à l’heure (version optimiste) et on fera semblant d’être satisfait avec cela. Les 20% restant arriveront plus tard (et coûteront d’ailleurs 40%...). Je connais insuffisamment l’aéronautique pour penser à une analogie. J’imagine mal qu’on livre un avion à 80% et qu’en plus on soit heureux... comparaison n'est pas raison, donc !
Une autre réflexion vient à l’esprit. Les gens qui ont l’habitude des collaborations franco-allemandes constatent en général qu’il vaut mieux laisser les Allemands faire la planification du projet (ils penseront à plein de choses qui ennuient absolument les français, en particulier ils imagineront des problèmes possibles et comment en sortir) et confier la réalisation aux français qui sauront se tirer d’affaire sur des cas difficiles où il faut ‘improviser’ (ce qu’à l’inverse les Allemands ne feront pas de gaîté de cœur).
Les Allemands planifient et les Français réalisent : c’est la meilleure combinaison. Est-ce que par hasard Airbus n’aurait pas fait l’inverse ?
Ce qui est donc surprenant, ce n’est pas le retard pris par le projet, mais le fait que cela ait l’air de surprendre tout le monde !
Dans un monde à risques (les SSII le savent, ou tout au moins devraient le savoir) on met en place une couverture pour chaque risque principal et on lotit ses livrables. Autrement dit, on livrera non pas tout, mais des lots progressifs.
Et c’est là que l’analogie entre l’aéronautique et l’informatique s’arrête ! Dans un grand projet informatique au lieu de tout livrer en retard, on livrera 80% à l’heure (version optimiste) et on fera semblant d’être satisfait avec cela. Les 20% restant arriveront plus tard (et coûteront d’ailleurs 40%...). Je connais insuffisamment l’aéronautique pour penser à une analogie. J’imagine mal qu’on livre un avion à 80% et qu’en plus on soit heureux... comparaison n'est pas raison, donc !
Une autre réflexion vient à l’esprit. Les gens qui ont l’habitude des collaborations franco-allemandes constatent en général qu’il vaut mieux laisser les Allemands faire la planification du projet (ils penseront à plein de choses qui ennuient absolument les français, en particulier ils imagineront des problèmes possibles et comment en sortir) et confier la réalisation aux français qui sauront se tirer d’affaire sur des cas difficiles où il faut ‘improviser’ (ce qu’à l’inverse les Allemands ne feront pas de gaîté de cœur).
Les Allemands planifient et les Français réalisent : c’est la meilleure combinaison. Est-ce que par hasard Airbus n’aurait pas fait l’inverse ?