
Choisir une machine Itanium, c'est choisir le haut de gamme
Les utilisateurs qui ont choisi ce type de machine, l'ont généralement fait parce que des machines plus petites étaient insuffisantes.
Les usages qui sont fait sont donc plutôt dans le haut de la plage de performance : grand nombre de transactions et d'utilisateurs gérés, gros volumes de données traités par exemple.
Il est donc probable qu'un "downgrade" vers un système x-86 -qu'Oracle supporte et supportera longtemps- n'est pas une voie d'évolution possible pour tous...c'est dommage pour HP qui est le spécialiste du x-86...
Les usages qui sont fait sont donc plutôt dans le haut de la plage de performance : grand nombre de transactions et d'utilisateurs gérés, gros volumes de données traités par exemple.
Il est donc probable qu'un "downgrade" vers un système x-86 -qu'Oracle supporte et supportera longtemps- n'est pas une voie d'évolution possible pour tous...c'est dommage pour HP qui est le spécialiste du x-86...
Quitter Itanium : pour aller vers quoi ?
Etant en haut de gamme, quitter Itanium signifie rester dans une gamme de processeurs haut de gamme. Quels sont les candidats ?
Il ne sont plus très nombreux. En gros ils sont deux : le Power d'IBM et le Sparc de Sun-Oracle, analysons chacun :
La gamme T semble privilégiée par Oracle et dispose d'une road-map à peu près crédible.
La gamme M (de chez Fujitsu) est beaucoup plus problématique et la communication sur le sujet venant d'Oracle est floue : aucune road-map crédible n'existe. C'est fort dommage car cela aurait pu être la plate-forme des grosses charges de travail avec un bon RAS (reliability availability serviceability) pour recevoir des applications Oracle monolithiques musclées.
Il ne sont plus très nombreux. En gros ils sont deux : le Power d'IBM et le Sparc de Sun-Oracle, analysons chacun :
- le power d'IBM avec AIX (ou Linux) représente la plate-forme Unix la plus pérenne de l'industrie à mon avis. IBM a de plus une offre de middleware et de SGBD conséquente et concurrente d'Oracle (ex : WebSphere et DB2). Seul l'applicatif manque (mais c'est normal chez big blue).
- le Sparc de Sun-Oracle avec Solaris me pose problème ! Eclaté sur deux gammes (en gros M pour pour plutôt puissant et T pour très parallèlisé) il semble qu'Oracle doit investir plus qu'il ne le fait pour convaincre.
La gamme T semble privilégiée par Oracle et dispose d'une road-map à peu près crédible.
La gamme M (de chez Fujitsu) est beaucoup plus problématique et la communication sur le sujet venant d'Oracle est floue : aucune road-map crédible n'existe. C'est fort dommage car cela aurait pu être la plate-forme des grosses charges de travail avec un bon RAS (reliability availability serviceability) pour recevoir des applications Oracle monolithiques musclées.
Power AIX : seule voie d'évolution ?
A cause de l'absence d'orientation d'Oracle en processeur haut de gamme, la solution qui semble la plus pérenne, robuste et efficace demeure -en l'état actuel des choses- la gamme pSeries (Power et AIX d'IBM).
Cela suppose évidemment une migration au moins de HP-UX vers AIX à iso-middleware.
Faisant cette migration, l'utilisateur pourrait être tenté d'aller plus loin et de rempacer Oracle SGBD par DB2, mais c'est un projet d'une plus grande ampleur; on notera qu'IBM saisit l'occasion pour proposer des migrations complètes à frais réduits (mais à durée non raccourcie...)
On note à cet endroit que quitter un applicatif Oracle est très difficile -en tout cas beaucoup plus lourd que de quitter Itanium ! Cette option est peu praticable et HP ne fait rien en ce sens...par manque de middleware alternatif.
Cela suppose évidemment une migration au moins de HP-UX vers AIX à iso-middleware.
Faisant cette migration, l'utilisateur pourrait être tenté d'aller plus loin et de rempacer Oracle SGBD par DB2, mais c'est un projet d'une plus grande ampleur; on notera qu'IBM saisit l'occasion pour proposer des migrations complètes à frais réduits (mais à durée non raccourcie...)
On note à cet endroit que quitter un applicatif Oracle est très difficile -en tout cas beaucoup plus lourd que de quitter Itanium ! Cette option est peu praticable et HP ne fait rien en ce sens...par manque de middleware alternatif.
"Middleware is king"
On le voit, ces réflexions nous amènent aux conclusions suivantes :
Bref, plus que jamais on peut le dire "middleware is king"...à moins que le monde arrête d'exploiter de grosses applications monolithiques ; mais c'est une autre histoire...
- HP aurait un SGBD à son catalogue sur Itanium, il n'en serait pas là !
- Oracle abandonne un processeur puissant sans offrir de processeur convaincant en haut de gamme, il va laisser des clients sur le bord de la route
- IBM peut profiter de cela pour vendre de la pSeries et du DB2-WebSphere
- les éditeurs (genre SAP) ont intérêt à implémenter une stratégie "tout sauf Oracle" car ce dernier les prive de plate-forme....
- l'éditeur de middleware détient une position stratégique !
Bref, plus que jamais on peut le dire "middleware is king"...à moins que le monde arrête d'exploiter de grosses applications monolithiques ; mais c'est une autre histoire...